Bonjour à tous et à chacun !
Les journées passent et les nouvelles qui nous arrivent sont mêlées d’espoir et d’inquiétude. Nous devons nous habituer à l’incertitude créée par cette situation inédite de l’épidémie covid19 qui nous atteint dans tout ce qui compose notre vie quotidienne. Telles personnes nous appellent, inquiètes pour leur fils, leur belle-fille, ou un ami hospitalisé après avoir été contaminé. Nous ressentons de plus près les conséquences de cette épidémie dans notre entourage proche. Et en même temps, nous prenons la mesure d’un mal, d’une crise qui touche l’humanité entière, la plupart des pays étant maintenant concernés.
Tout cela bien sûr nous interpelle et nous bouscule dans notre vie de croyants et notre relation à Dieu. La semaine que nous allons bientôt commencer, qui est au centre de notre foi au Christ, aura cette année un goût bien différent. J’aurai l’occasion d’en dire un mot dans un prochain message. Notez déjà que notre archevêque, le Père Lebrun, adressera vendredi soir un message aux fidèles du diocèse à ce propos. Il pourra être écouté par le biais de la radio RCF ou sur Youtube. Vous pouvez consulter le site web du diocèse de Rouen à ce sujet.
Concernant le sacrement du pardon en ce temps de confinement : il n’est pas possible d’organiser une célébration pénitentielle, ni de confesser de manière ordinaire. Mgr Lebrun nous adresse une proposition (cliquer sur le lien: Recevoir le pardon) , afin de vivre un temps de prière pénitentielle chez vous dans l’attente de pouvoir se confesser si besoin plus tard. ( Pour ceux ou celles d’entre vous qui ressentiraient le désir malgré tout de rencontrer un prêtre pour se confesser, vous pouvez joindre le presbytère de Gournay pour fixer un rendez-vous avec le Père Gabriel ou moi-même. La confession ne pourra se faire qu’en respectant les précautions habituelles. )
Pour finir, je vous partage ce texte de Lanza Del Vasto, philosophe catholique d’origine italienne, bien en phase me semble-t-il avec notre actualité :
« Nous sommes entrés dans le carême, les quarante jours et le désert de l’âme. Que tout vous serve, Ô mes amis : et le deuil et la pénitence, et la sécheresse du désert et le froid du dehors, pour vous recueillir, pour vous ressaisir, pour reprendre en main votre vie, pour revoir vos fautes passées. Sachez jeûner, sachez accepter avec joie les contretemps de la vie, sachez tenir votre coeur resserré, votre esprit plus bas que terre. Si le grain ne meurt il restera seul, mais s’il sait attendre sous terre il donnera du fruit et le fête du réveil viendra, et celle de la moisson. »
En union de prière fraternelle.
Pères Christophe et Gabriel