En direct du presbytère – Bonne et Sainte année 2022 !

« En ce dimanche de l’Épiphanie nous célébrons la révélation du salut que Dieu nous offre en prenant chair parmi les hommes. En se faisant l’un de nous celui que « nul ne peut voir » se rend visible à nos yeux. Comme les mages dont le regard se porte sur l’enfant de Bethléem, nous sommes invités à reconnaître l’amour infini d’un Dieu qui vient à notre rencontre pour nous ouvrir un chemin de vie avec Lui.  Nous ne sommes pas seuls ni perdus. Il est celui qui vient comme le berger à la recherche de sa brebis blessée, abandonnée, égarée.
C’est bien cette espérance qui habite toute l’Église. Elle peut ranimer notre foi et conforter notre désir de salut en ce début de nouvelle année où tant de choses nous inquiètent et nous interrogent : la situation sanitaire difficile et ses conséquences sur nos vies quotidiennes,  l’évolution politique de notre pays en ce temps de campagne électorale, les tensions entre grandes puissances, les multiples atteintes à la liberté et à la dignité humaine en tant de pays sous des formes diverses.
Au cœur de chacune de nos vies personnelles Dieu vient nous rejoindre. Par Jésus-Christ, Parole de vie éternelle, il se fait proche. Que sa présence accompagne et illumine notre chemin au long de cette année 2022.
Nous vous le souhaitons à chacun et à toute notre communauté paroissiale.
Bonne et Sainte année à vous !
Père Christophe Potel , Père Gabriel Kanmogne, Père Félix Noungou
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3 bonnes raisons de tirer les rois

 

 

 

 

 

Le jour de l’Epiphanie, le 6 janvier, et même parfois, tout au long du mois de janvier, nous avons coutume de partager une galette et de tirer les rois. Cette tradition gourmande peut être une merveilleuse occasion de continuer à vivre le mystère de Noël. Voici trois bonnes raisons de tirer les rois :

1- Dans la tradition antique, le jour du solstice d’hiver, les romains tiraient un roi parmi les esclaves. Durant une journée, les rôles s’inversaient : le maître devenant esclave et l’esclave devenant le maître. Dieu, à travers Jésus, lui aussi inverse les rôles. Dieu se fait homme. Et il vient établir un Royaume dans lequel les plus petits seront les plus grands. Devant cette galette, nous pouvons célébrer cet ordre nouveau instauré par la naissance de Jésus : notre Roi est bien ce tout petit enfant dans une mangeoire !

2 – Autour de la galette, nous commémorons les rois mages venus d’Orient adorer l’enfant Jésus dont nous parle l’évangile de saint Matthieu. Sont-ils rois ? Sont-ils savants ? Sont-ils trois ? Nous ne savons pas très bien mais, dans tous les cas, ils nous parlent de l’universalité du message du Christ. Ils nous montrent que ni la richesse, ni la science ne sont des obstacles à se mettre en chemin et que Jésus est bien venu pour tous les hommes, quelles que soient leurs origines et leur âge (la tradition populaire les représentant à trois âges de la vie). Dieu est venu sur Terre pour chaque homme et chaque femme !

3 – Une tradition de la galette des rois était que l’on en garde une part en plus, appelée parfois “la part du Bon Dieu” que l’on offrait à la première personne dans le besoin rencontrée. A la suite de Noël, cette fête nous invite donc à continuer à être dans le partage et la charité fraternelle. Tiens, cette année quelle est la “part du Bon Dieu” que je peux réserver dans mes moments festifs et à qui vais-je l’offrir ?

 

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Pour aller plus loin : Prier avec les poésies du Carmel